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C’est une information officielle de nos collègues de throwholics.com et une bien mauvaise nouvelle pour l’athlétisme.
Insuffisamment prête depuis son opération au coude et gênée par une tendinite tenace au genou droit, la septuple championne du monde et double championne olympique a préféré renoncer plutôt que de se présenter diminuée.
C’est donc une sacré opportunité pour ses rivales puisqu’elle était championne du monde (en extérieur) depuis 2007 !
Place au repos maintenant, on devrait la retrouver pour Rio 2016 où elle sera prête à remettre les pendules à l’heure !
Bonjour à tous, voici les réponses et le classement de la semaine 33
Question 65 :
Le 30e record du monde de cet athlète eut lieu en France, où était-ce et qui était-ce ?
Réponse 65 :
Une réponse facile puisque cet athlète avait déjà été cité à la question 37, ils ne sont pas nombreux à avoir 30 record du monde ou plus et c’est donc logiquement le Tsar qu’il fallait trouver.
C’était donc en France, à Dijon que Sergei BUBKA réalisa son 30e record du monde de la perche avec un saut mesuré à 6m11 le 13 Juin 1992 à Dijon.
Question 66 :
Un célèbre stade couvert porte mon nom, grand artisan d’une “tradition” française, je fus entraineur national, qui suis je ?
Réponse 66 :
Grace à l’indice tradition française, il était facile de trouver
Notre mystère du jour est un athlète qui n’est pas connu pour ses talents sportifs mais plutôt pour le rôle d’éducateur qu’il a eut.
Hurdleur émérite, c’est à 34ans qu’il passe de l’autre côté de la barrière puisqu’il devient entraineur au RCF, l’un des plus gros clubs de l’entre deux guerres.
Après 8ans passé à se faire la main dans son club, on ne nomme conseiller national à l’Institut National du Sport (l’ancêtre de l’INSEP) avant que la FFA ne lui confère le rôle d’entraineur national « sprint, relais et haies ».
Sous sa houlette, le relai français devient l’un des meilleurs mondiaux avec notamment les médailles olympiques en 1964 et 1968.
En 1965, le Général De Gaulle inaugure la salle couverte de l’INS, elle sera nommée plus tard, la Halle Joseph MAIGROT
L’un d’entre vous m’a proposé Jean Pellez, il ne fut pas (sauf erreur de ma part) entraineur national
Après les forfaits retentissant de Thamgho, Mekhissi ou encore Lesueur, c’est une nouvelle chance de médaille française qui s’envole pour Pekin.
En effet, Le recordman du monde Diniz a déclaré ce week-end qu’il ne sera pas près pour les mondiaux et qu’il déclare forfait.
Depuis, les analyses à la clinique du sport de Bordeaux ont descellées une inflammation nécessitant une intervention chirurgicale (qui devrait voir lieu le 23/07).
Yohan DINIZ devrait donc pouvoir reprendre le sport fin octobre et manquera logiquement les mondiaux de Pekin.
Dommage il est le meilleur performeur de tous les temps au 50km et le 2e sur 20km !
Bonjour à tous suite à une remarque pertinente, les classements de la semaine 31 sont modifiés
En effet, si Mohammed GAMMOUDI étaient président provisoire de la fédération tunisienne quand j’ai écrit la question, il ne l’était plus quand je l’ai publié, il n’y avait donc pas de réponse valable à la question 61.
Cela donne donc pour les semaines 31 et 32 les classements suivants :
Bonjour à tous, voici les réponses et le classement de la semaine 32
Question 63
11 fois championne paralympique, elle fut la première sous la minute au 400m fauteuil, qui est-ce ? Réponse 63 :
Quand notre championne est née atteinte du spina bifida (une malformation au stade d’embryon), elle est si petite que sa grande sœur la nomme Tiny, mais la sœur étant jeune, le surnom qui resta sera « Tanni »
Dans les années 70, le sport handi était peu développé mais, Tanni, grande sportive aimait cela jusqu’à se retrouver sélectionné en équipe nationale pour les Jeux Paralympique (qui existent depuis 1960) en athlétisme et basket : elle terminera 4e sur 100m mais c’est sur 400m qu’elle va se découvrir en terminant 3e dans le chrono de 1m22s72.
Cela l’a motive et elle continue à se consacrer à l’handi sport. Pourtant, elle doit arrêter quasiment 4 ans pour se faire opérer
En 1992, elle revient en forme et la fédération britanique l’a convoque pour les jeux de Barcelone : Elle y sera éblouissante en remportant tout simplement 4 médailles d’or avec le record paralympique à chaque fois.
Sur 400m, elle gagne la course en 59s58 : la première fois qu’une athlète tombait la minute au 400m fauteuil (TW3 pour être exact)
4 ans plus tard, la concurrence à progresser malgré de constant progrès (elle améliore tous ses chronos) elle ne termine que 2e du 100m, 200m, 400m mais elle remporte tout de même le 800m (avec le record du monde)
Elle continue à s’entrainer sérieusement et, en 2000, elle est récompensé avec à nouveau un quadruplé 100/200/400/800m à Sydney
En 2004, elle ne progresse plus sur le très court mais cela lui suffit pour remporter le 100m avant d’exploser encore une fois le record paralympique et du monde en finale du 400m avec 57s36, son 11e titre paralympique.
Vous avez tous reconnu Carys Davina Grey-Thompson dit « Tanni » Grey –Thompson.
Question 64 :
Souvent considéré comme le premier finlandais volant, il fut d’ailleurs le premier médaillé d’or olympique finlandais, qui est-ce ?
Réponse 64 :
Une réponse tellement facile que je me suis posé la question d’écrire un texte sur cette légende du sport finlandais.
Elevé dans une famille de sportif et surtout de coureur (ces 3 frères étaient des marathoniens reconnu), il apprends très tôt que courir peu ouvrir beaucoup de portes.
En 1911, il est déjà reconnu quand il remporte le championnat d’Angleterre du 4 miles devant tous les favoris anglais.
En 1912, il part préparer les jeux financé par son frère, entrainé par un autre et certains murmurent à trop de « professionnalisme »
Il arrive donc chez ses voisins Suédois de Stockholm en pleine forme et après un 10 000m caniculaire, devient le premier finlandais champion olympique de l’histoire (pour le compte de la Russie).
Deux jours plus tard, il s’aligne contre Jean Bouin sur 5000m et au terme d’une course majestueuse il remporte un 2e titre auréolé du record du monde 14’36s6.
Encore deux jours plus tard, en série du 3000m par équipe, il pulvérise le record du monde du 3000m avec un impressionnant 8’36s9
Son équipe préférant privilégier le cross, il ne pourra pas s’aligner en finale.
Qu’importe, trois jours plus tard, il termine 2e de l’épreuve de Cross Country et Premier par équipe, il quitte donc Stockholm avec 4 médailles olympiques.
En 1914, il quitte la Finlande pour se rendre aux Etats-Unis, le but est clair : devenir maçon mais son frère le convainc de continuer à courir et il termine 4e du Marathon de Boston.
La Guerre arrive et s’il continue à courir un petit peu, plus question de penser aux compétitions internationale : il part travailler
Pourtant en décembre 1917, la Finlande obtient son indépendance de la Russie puis en 1918, la guerre mondiale se termine.
Les jeux de 1920 se profilent et, l’opportunité de revêtir le maillot finlandais est trop belle, il reprend l’entrainement et, en juin 1920, il remporte le marathon de New York, la Finlande le sélectionne.
Il remporte le marathon devenant à nouveau champion olympique mais cette fois ci pour la Finlande !
Vous avez tous reconnu Hannes Kolehmainen
(à noter que certaines sources considèrent Paavo numri médaillé d’or en 1920 quelques jours avant le marathon comme le premier médaillés finlandais puisque la Finlande n’était pas autonome en 1912)
Bonjour à tous, voici les réponses et le classement de la semaine 31
Question 61 :
« Meilleur sportif de tous les temps » de mon pays, j’ai remporté 4 médailles olympiques et suis est actuellement président de ma fédération nationale qui suis-je ?
Réponse 61 :
Encore une fois, notre sportif mystère a été détecté à l’armée, il a déjà 23 en 1961 quand il fait sa première course (qu’il remporte) : le cross de l’armée.
Trois ans plus tard, il n’est pas favori du 10 000m et pourtant, à l’issue d’une course magnifique, il se classe 2e, la première médaille de l’histoire de son pays.
4ans plus tard, il est favori du 10 000m, il mène la course une bonne partie et, il se fait dépasser dans les derniers mètres, il sera 3e
Qu’importe, il ne se démobilise pas et s’aligne sur 5000m deux jours plus tard
Le rythme est très rapide mais il tient et remporte la médaille d’or devenant ainsi le premier champion olympique de son pays.
En 1972, il tente à nouveau le doublé ; le 10 000m est un échec, après une chute à mi course, il abandonne.
Comme en 1968, il digère rapidement son échec pour s’aligner sur un 5000m très tactique, à l’issue d’un dernier tour stratosphérique, il échoue pour le titre mais termine 2e.
Il continuera de courir jusqu’en 1976 où le boycott des JO l’empêche de tenter une 5e médaille.
Quelques temps plus tard, il sera élu meilleur sportif de tous les temps de son Pays avant, en 2012, de prendre la fonction de président de sa fédération, la fédération tunisienne d’athlétisme.
Vous avez tous reconnu Mohammed GAMMOUDI
Question 62 :
Cet incarnation de la mort fut double champion olympique, qui est-ce ? Réponse 62 :
Honoré en 2012 comme l’un des 12 premiers athlètes inscrit au temple de la renommée de l’IAAF, notre sauteur mystère puisqu’il s’agit d’un sauteur a pourtant brillé 60ans plus tôt.
Il a 20ans quand il débute l’athlétisme au sein du club de Sao Paolo et rapidement, il devient l’un des piliers de l’équipe nationale.
En 1948, il n’a que 21 ans mais il a déjà battu le record du Brésil quand il s’aligne aux Jeux olympiques, il terminera 8e.
Il retourne donc au pays et se remet d’arrache pied à l’entrainement et, en 1951, il remporte le concours du triple saut des Jeux panaméricains.
L’année suivante, il se rend en pleine forme aux Jeux Olympiques et remporte le titre avec un exceptionnel 16m22 !
Il continue sa progression et finit en 1955 par porter son record personnel et le record du monde à 16m56.
Mais paradoxalement, c’est en 1956 qu’il est encore plus fort et cela tombe bien puisqu’il lui faut défendre sa couronne olympique à Melbourne.
Au terme d’une finale brillante c’est fait puisqu’il remporte le titre avec 16m35 ; Melbourne étant à 100m au niveau de la mer contre plus de 2200m pour Mexico, la performance est majuscule !
Il continue à s’entraîner pendant l’olympiade suivante mais démarre en même temps une carrière dans la cinéma.
En 1959, il remporte deux récompenses d’Or, une 3e victoire aux jeux panaméricains mais aussi une Palme d’Or au festival de Cannes pour son interprétation de la Mort dans le film « orfeu negro »
En 1960, il met un terme à sa carrière sportive sur une belle 14e place aux jeux de Rome ; vous avez tous reconnu l’illustre Adhemar da Silva.
Bonjour à tous, voici les réponses et le classement de la semaine 30
Question 59 :
Cette française détient le record du monde et fut intronisé au Pantheon de l’athlétisme en même temps que son mari, qui est-ce ?
Réponse 59 :
Elle n’a que 13 ans quand elle débute l’athlétisme, le système d’état l’ayant détectée. Ce n’est que 6ans plus tard, en 1981 qu’elle commence à vraiment se faire connaitre avec le titre d’Union Soviétique du lancer de poids.
Avec une montée régulière en puissante au début des années 80, Elle améliore le record du monde le 27 Mai 1984, à quelques mois des Jeux olympiques où le titre lui semble désormais promis.
Seulement, en cette période de tension politique, l’URSS boycotte les jeux de Los Angeles et le titre au poids se remporte avec un lancer à 20m48.
Une semaine plus tard, à Moscou ont lieu les Jeux de l’Amitié (du moins les épreuves d’athlétisme) et notre athlète mystère remporte le poids avec 21m96.
L’année suivante, elle remporte le championnat du monde en salle avant, en 1987 d’être dans une forme exceptionnelle. Cette année là, elle remporte le titre mondial et améliore son record du monde, le portant à 22m63.
Elle remportera par la suite le titre olympique en 1988 et lancera jusqu’à remporter le dernier titre national des l’union soviétique.
Après la chute de l’URSS, elle arrête sa carrière et, avec son mari, Yuriy SIEDYKH, ils se rendent en France, quelques années plus tard, elle obtient la nationalité française.
En 2013, l’IAAF l’intronise en même temps que son mari (qui est recordman du monde du lancer de marteau) au panthéon de l’athlétisme : il s’agit donc de Natalya Lisovskaya Epouse Sedykh
Question 60 :
4 fois champion olympique, il n’a pourtant qu’une médaille européenne. En 1988, il réalise 3h39m30 dans un grand marathon européen, qui est-ce ?
Réponse 60 :
C’est en 1968 que ce coureur atypique se révèle au yeux de la presse de son pays, il a 19ans et court alors le 5000m en 14’59. A l’arrivée de sa performance, il déclare vouloir succéder au grand Paavo Nurmi : les moqueries s’en suivent.
Vexé, il ne parlera quasiment plus aux journalistes de sa carrière qui sera pourtant éblouissante.
En 1971, il a bien progressé et le record de Finlande est désormais sa propriété avec 13’35s2, il se présente aux championnats d’Europe en favori et échoue à la 7e et le vainqueur, son compatriote Väätäien lui « vole » son record de Finlande avec 13m32s6 (il ne tiendra que 10jours puisque notre coureur mystère réalisera 13m29s8).
L’année suivante, il se présente en forme aux jeux olympiques et deviens le 4e homme à réaliser le doublé 5000/10 000m avec le record du monde du 10 000m.
Toujours atypique, il annonce qu’il va consacrer l’olympiade à l’écriture de son livre, de ce fait, on le voit très très peu en compétition.
En 1974, il s’aligne tout de même aux championnats d’Europe et échoue à la 3e place du 5000m, sa seule médaille européenne.
2ans plus tard, il est présent à Montréal et n’est plus logiquement un favori.
Sur 10 000m, le portugais Lopes fait exploser le peloton pendant 9600m et à l’issue d’un dernier 400m écrasant, notre coureur mystère remporte à nouveau le 10 000m.
Sur 5000m, l’ensemble de l’attention des médias et des coureurs est fixée sur lui et il se retrouve à mener une course de dupe.
A deux km de l’arrivée, il se porte en tête du groupe de tête et ne l’a lâchera plus jusqu’à l’arrivée : il devient double double champion olympique, une performance à ce jour inégalée
(Il terminera aussi 5e du marathon olympique !)
En 1980, il ne réalise pas le triplé en terminant 5e sur 10000m, 1984 ne sera pas mieux et il met un terme à sa carrière professionnelle.
En 1988, il s’aligne quand même en loisir au marathon de Paris qu’il terminera en 3h39m30s.
Il s’agit de Lasse VIREN
Hier avait beau être une journée de canicule, cela n’a pas empêché les performances de tomber !
C’est donc lors du meeting de Blois qu’Emilie MENUET a confirmé ses progrès et à claquer un superbe 21′47″72 à Domicile lors du Meeting National Michel Musson.
Avec cette superbe performance en solitaire, Emilie MENUET a pulvérisé le record de France de 10s !
A noter que dans le même meeting, trois filles ont réalisé moins de 13s70 au 100m haies (Isnard, Hinschberger et Doekoe)
Bonjour à tous, voici les réponses et le classement de la semaine 29 ainsi qu’une correction concernant la semaine 28
Bonjour à tous, concernant la semaine 28, effectivement, vous aviez raison la bonne réponse était Micheline OSTERMEYER et non Marie-Josée PEREC, le classement est donc corrigé.
Question 57 :
Je fus le seul vainqueur représentant le pays de Galles aux premiers jeux du Commonwealth, qui suis-je ?
Réponse 57 :
Hurdleur doué et précoce, notre athlète fut le premier champion d’Europe junior de l’histoire lorsqu’il remporte les championnats de Paris-Colombes en 1970.
Souvent blessé, il n’a pas pu pleinement s’exprimer ensuite ne participant pas aux jeux olympiques.
En 1973, il porte son record à 13s69 lors qu’il remporte les Universiades de Moscou.
En 1974, il termine second des jeux du Commonwealth britannique avant d’échouer aux championnats d’Europe en terminant 7e
4ans plus tard, il se présente dans la forme de sa vie aux 1er Jeux du Commonwealth (qui ne sont plus désormais appelé « britannique » et il survole la finale en réalisant 13s70.
Il est accueillit comme une star à Cardiff où il s’entraine et rentre ainsi au panthéon du sport gallois : il s’agissait de Berwyn PRICE.
Question 58 :
10 record du monde, 3 médailles olympiques dans une même épreuve qu’il révolutionna, qui était-ce ?
Réponse 58 :
S’il y a un athlète à connaitre dans sa discipline, c’est bien lui !
Précurseur de son épreuve, le lancer de poids, il n’a que 17ans lors de ses premiers succès lorsqu’il participe au circuit réservé au lycéen dans son état la Californie.
Pourtant, c’est grâce au football américain qu’il rejointe l’université puisqu’il gagne une bourse cette même année.
Et c’est encore grâce au football américain qu’il est devenu le grand champion d’athlétisme qu’on connait.
Début 1950, il se blesse sévèrement à l’entrainement (un coup dans le ventre) et décide de se concentrer sur l’athlétisme.
En 1951, on le voit arriver sur les aires de lancer et, pour préparer son lancer, il se place dos à l’aire et lance en tordant son bassin : le lancer de poids en translation est né !
Raillé par ses concurrents, les moqueries se calment quand il devient champion olympique en 1952 et l’année suivante quand il devient le premier homme au delà des 60 pieds (un peu moins de 18 m 30).
Petit à petit, il progresse en incluant une grosse part de musculation dans son entrainement.
En 1956, il égale Ralph ROSE et devient le 2e lanceur de poids au monde à avoir conservé son titre olympique et devient aussi le premier homme au-delà des 19m (avec 19m06 en septembre)
En 1959, Dallas LONG qui a imité sa technique égale son record du monde, cela le motive et quelques mois plus tard, il réalise 19m30
Son record tiendra jusqu’en 1960 quand LONG réalisera 19m38, il se consolera en le battant au Jeux mais terminera tout de même 2e derrière un 3e américain (Nieder)
Vous avez tous reconnu Parry O’BRIEN, l’inventeur du « O’Brien glide », le lancer en translation.
Bonjour à tous, voici les réponses et le classement de la semaine 26
Question 53 :
Cette ancienne championne olympique a un tatouage vantant sa liberté, qui est-ce ?
Réponse 53 :
Voilà une athlète qui en plus d’avoir été performante fut aussi un véritable symbole dans son pays.
Elle fut l’une des rares athlètes de niveau international à avoir commencé l’athlétisme très jeune (à 6 ans sous la houlette de son beau-père Bruce Barber)
Après avoir remporté un grand nombre de titres sur 100m, 200m, Hauteur et longueur en « teen » dans son pays (l’équivalent de Poussin/Benjamin/Minime en France)
Elle n’a que 14ans quand elle se lance professionnellement dans l’athlétisme et rejoint Kooralbyn et son fameux coach Mike DANILA
Les résultats suivent l’investissement et en 1989, elle court le 100 en 11s67 et commence donc à se projeter dans l’équipe nationale.
C’est donc en 1990 qu’elle rentre pour la première fois dans l’équipe nationale et remporte son premier titre « sénior » puisque l’Australie remporte le 4x100m des Jeux du CommonWealth
Quelques mois plus tard, alors cadette, elle termine 5e sur 200m aux championnats du monde Junior.
Parallèlement, elle commence à monter sur 400m avec quelques succès puisqu’en 1992, elle n’est que junior quand elle fait à nouveau partie de l’équipe sénior, cette fois ci sur 4x400m et aux Jo où l’Australie termine 7e.
Mais c’est en 1994 qu’elle commence à réellement s’affirmer. Au Canada, elle est engagée sur 200m et 400m aux jeux du CommonWealth qu’elle remporte et, à maintenant 18ans, elle décide de vivre en harmonie avec ses origines et fait son tour d’honneur avec le drapeau australien mais aussi le drapeau de son ethnie : les aborigènes.
1996 arrive est, aux jeux, elle arbore un magnifique tatouage « coz i’m free » (parce que je suis libre) en forme de pied de nez à son pays qui sous évalue son ethnie mais aussi en forme de clin d’œil à son nom de famille « freeman », l’homme libre. Elle terminera 2e.
4ans plus tard, lors des jeux à Domicile, elle est favorite puisque double championne du monde en titre. Son pays fait d’elle un symbole puisqu’elle devient la première (et seule à ce jour) aborigène à avoir allumé la flamme olympique.
Elle remportera le titre dans une tenue qui est resté dans les annales ; vous avez tous reconnu Cathy FREEMAN
Question 54 :
double champion olympique, quadruple médaillé olympiques : certains dirent qu’il aurait pu battre le record du monde lors de son premier sacre sans un incident de course, il se rattrapa 4 ans plus tard et le battit en finale ; qui était-ce ? Et pourquoi n’aurait-il jamais pu battre le record du monde lors de son premier sacre olympique ?
Réponse 54 :
L’un des derniers finlandais volants, ce sportif émérite (il pratiquait avec brio le ski, la gymnastique et la boxe à l’adolescente) a découvert la course à pied à l’armée au milieu des années 1920.
Très rapidement, sa hiérarchie trouva en lui un très bon faire valoir et il fut sélectionné par la Finlande pour Jeux de Los Angeles en 1932.
Probablement aidé par un coup du sort, il termina 2e du 10 000m (son compatriote et favori Paavo Nurmi avait était interdit pour professionnalisme) mais c’est sur 3000m steeple qu’il put avoir quelques « petits » regrets.
En tête de bout en bout, la course ne devait pas être suffisamment intéressante puisque l’officiel chargé de compter les tours préféra regarder le concours de perche (du décathlon) et ne sonna pas la cloche.
A l’époque, pas de compte tour et du coup, l’ensemble des concurrents ont fait un tour de plus. Notre finlandais remporta donc un 3000m steeple de 3460m environ en 10’33s4. A l’époque, le record du monde était au-delà des 9’10 et il est probablement passé en 9’09 au 3000m.
Qu’importe, il était champion olympique (et d’ailleurs il réalisera 9’09s4 en 1933).
4ans plus tard, il est grandissime favori aux Jeux de Berlin et, dans une course folle, il est poussé par son compatriote et un allemand jusqu’au 2500m où il place son accélération, il conserve son titre olympique avec 9’03s8, le nouveau record du monde.
Il s’agissait donc du finlandais Volmari Iso-Hollo.