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“J’ai travaillé si dur pour être ici et, quand finalement, je récolte un petit peu du fruits de mon labeur. Ce que je ressens est indescriptible !”
C’est avec ces simples mots que la championne suédoise toujours recordwoman du monde du 60m haies (en salle) avec 7″68 a acceuillit son retour en compétition (sur 100M haies) après plus de 6 ans sans une compet sur les haies.
En prenant la 5e place avant hier du meeting De Stockholm en 13″00 (dans des conditions pas terribles), tous les espoirs sont permis pour les Europe d’Amsterdam puis les JO !
En marge d’un gros weekend pour les demi-fondeurs, c’est la sprinteuse de Décines qui a claqué une superbe performance lors des championnats régionaux de Rhône-Alpes en emmenant derrière elle tout le contingent des sprinters du DMA
Gros week-end donc pour la jeune sprinteuse puisqu’elle a commencé son week-end samedi par claquer un énorme 11″25 (+1.6) sur 100m en série (vidéo ci-dessous) : il s’agit des minimas pour les championnats d’Europe qui ne seront malheureusement pas pris en compte (cette année la FFA exige des minimas en compétition nationale ou internationale)
Avant de remporter la finale en 11″47 (+1.3) suivi par Stacy VAGAO en 11″79 (elle avait réalisé 11″75 dans la série en vidéo ci-dessus) signant un doublé pour le club de l’agglomération lyonnaise.
Du côté des garçons, c’est Pierre-Alexis PESSONNEAUX (Aix les bains) qui a réalisé la performance du sprint court avec une finale remportée en 10″33 (+1.7) bien poussé dans ses retranchement par Dorian HAUTERVILLE (DMA) excellent second en 10″55 et Mustapha TRAORE (Hors ligue- Ca Balma) en 10″56
Côté sprint long, c’est aussi le DMA qui a brillé avec la victoire en finale 1 de Jeanne BOUSSARD en grosse progression depuis cet hiver qui tombe les 54s pour la première fois en 53″89 (bien poussée par Thélia SIGERE [Coquelicot 42] en 53″99) ; à noter qu’en finale 3, Eléa Mariama DIARRA (qu’on s’étonne de trouver en série 3) a réalisé en solitaire 54″18
Dimanche dans la même trempe !
Tout ce petit monde s’est retrouvé dimanche pour une journée consacré au haies, au 800m et au 200m et c’est encore le sprint féminin de Décines qui s’est retrouvé à l’honneur :
Jennifer GALAIS (encore elle) après avoir réalisé 23″15 en série avec un vent trop favorable (+2.4) a emmené 4 de ses coéquipières en finale pour l’emporter en 23″07 (+1.1) devant Eléa Mariama DIARRA en 23″71 (pour Galais, elle n’avait pas couru aussi vite depuis 2 ans)
source photo : DMA
Côté les haies, les performances furent belles avec la Victoire du 100m haies de Clémence VIFQUIN (CS Bourguoin-Jallieu) en 13″27 (+1.3) devant Sandra SOGOYOU (hors ligue- ACP Marseille) en 13″34
Chez les hommes, belle performance d’Adrien CLEMENCEAU (Hors ligue – EA Mondeville) en 50″80 sur 400m haies !
C’est aujourd’hui à Birmingham que Pierre Ambroise BOSSE a réalisé une superbe performance !
Calé derrière Rudisha du début à la fin, il a réalisé la course presque parfaite pour réaliser 1′13″20 sur 600m et devenir le troisième homme au monde sur cette distance (toutefois peu courue)
Attendu au tournant après son échec à Rabat (abandon à mi-course), le double vice-champion olympique a pris sa revanche en remportant le 3000m steeple d’un meeting plein de promesses avec à la clé les minimas pour Rio.
D’autres français en ont profité pour réaliser des minimas enfin niveau de performance requis
Il l’avait annoncé (voir ici), son objectif en venant à Montbéliard était simple : effacer Rabat en réalisant les minimas pour les JO (8′22)
Avant dernière course de la soirée (et dernière du meeting), la course a été parfaitement emmené et le champion français s’est imposé en 8′20″10 devant l’éthiopien 8′21″30 : les minimas pour Rio sont donc dans la poche.
A noter que dans la même course, Djilali BEDRANI (qui se retrouve) a réalisé une superbe course avec une 5e place en 8′28″34, nouveau record personnel et minimas pour Amsterdam (les championnats d’Europe)
D’autres performances sur les autres épreuves
Si le steeple fut l’épreuve de la soirée avec la venue de MEKHISSI, les autres épreuves du meeting très orienté demi-fond ne furent pas en reste !
Ouvert par des 1500m régionaux puis nationaux, c’est de ses dernier que sont venu les premières performances :
En série “B” du 1500m, Baptiste MISCHLER décidément très en forme s’est imposé en 3′43″09 : minimas pour les championnats du monde junior.
Quelques instant plus tard, ce fut au 800m “B” d’enflammer le tartan, après une course de folie, Nasredine KHATIR s’est imposé en 1′46″49 : record personnel et pas loin des minimas pour Amsterdam : décidément, derrière Bosse, le 800m se réveille en France !
Les courses internationales de bonne facture
Ce n’est que 20 minutes plus tard que les spectateurs purent assister aux courses estampillés internationale du plateau
Sur le 800m, la favorite, Laura MUIR (5e des mondiaux sur 1500m) n’a pas tremblé pour s’imposer largement en 2′00″57, côté française, Clarrise MOH est 3e en 2′02″57.
Quelques instant plus tard, ce fut au tour du 800m “A” remporté facilement par Edwin MELLY KIPLAGAT en 1′45″20 (avec un record en 1′43″81, on s’en doutait) devant le marocain Mostafa SMAILI (1′46″32), 3e place pour Paul RENAUDIE en 1′46″85 (qui sera donc le 2e français de la soirée sur 800m)
Le 1500m féminin, un peu moins relevé vit tout de même la victoire de la Bélarusse Dariya BORYSEVICH en 4′11″10, à noter la belle 3e place de Johanna GEYER CARLES en 4′15″17 qui est très régulière autour des 4′15 en ce début de saison.
Ce fut ensuite au tour du 1500m masculin qu’on annonçait comme la 2e grosse course de la soirée : Parti sur des bonne base et dans un peloton compact, la course s’est joué au sprint dans un mouchoir de poche avec la victoire de l’Algérien Abderrahmane ANOU en 3′38″69 devant l’allemand Richard RINGER (3′38″83), Alexandre SADDEDINE excellent 3e en 3′38″86, les minimas pour Amsterdam (3′37″50) ne sont pas loin !
Enfin, avant dernière course de la soirée internationale, le 3000m steeple était très attendu en particulier avec la présence de la locale Ophélie CLAUDE-BOXBERGER
Parti sur des grosses bases, la course s’est progressivement écrémé par l’arrière pour voir la victoire de l’albanaise Luiza GEGA (6e des mondiaux en salle 2014 sur 1500m et qui n’avait pas disputé de steeple depuis son record en 2011 à 9′54″72) en 9′32″95 devant l’éthiopienne Weynshet ANSA (9′41″51), Aisse SOW bien en forme est 5e et première française en 9′53″83 (tandis que Boxberger a coincé en 10′17″94)
Énorme performance hier à halle (Allemagne) de Mathilde Andraud : record de France et minimas pour Rio !
Face au gratin allemand, la niçoise a réalisé un superbe premier jet avec un enorme lancer à 63m54 : record personnel pulvérisé !Mais plus que son record personnel, c’est surtout le record de France qui a été battu de plus d’un mètre ! (Il était la propriété de Sarah Walter avec 62m53 en 2003)
Un énorme jet qu’on sentait arriver depuis quelques mois (avec notamment plus de 61m dans le froid cet hiver)
Seule Christina Obergfoll a réussi à faire mieux avec 64m96. Quand on sait qu’elle est vice championne olympique en titre, ce n’est pas rien !
Engagée demain soir sur 10 000m à Parliament Hill Athletics Hampstead Heath (c’est à Londres) lors des désormais traditionnels “Highgate Harriers Night”, l’ex championne d’Europe de Cross aura un superbe plateau pour aller chercher les 31′55 exigés par la FFA (retrouvez un article sur le minimas ici)
La course qui partira à 21h heure locale servira encore une fois de “trial” anglais sur 10 000m et aura ce qu’il se fait de mieux outre manche.
Outre Sophie DUARTE (qui a réalisé 32′36 ici même en 2014 mais qui a un record sur route à 31′53), on trouvera donc la championne d’Europe en titre du 10 000m Jo PAVEY mais aussi Kate AVERY (qui a déjà réalisé 31′41 cette année) ainsi que Beth POTTER (32′03 cette année)
Une performance à suivre de prêt !
A noter que chez les hommes la course sera moins relevé avec tout de même la présence d’Andy VERNON (vice champion d’Europe en titre et 27′42 cette année)
Quand on lis les statut de l’IAAF (qui propose les minimas olympiques au CIO), on est tenté de se dire que non, les minimas sont égaux entre les disciplines de l’athlétisme puisque l’IAAF a mit dans ses objectifs l’égalité entre les disciplines.
Pourtant quand on regarde un championnat (olympique ou pas) à la télé, une chose semble sauter au yeux : il y a plus de participants dans certaines épreuves que dans d’autres.
Alors est-ce lié aux minimas ? Ou tout simplement que personne ne veut faire ces épreuves ?
Athled a mené l’enquête !
Avant toute chose, il est important que noter que notre article se base sur les minimas IAAF/CIO, nous n’avons pas voulu pousser le vice à analyser les minimas franco-français (mais il n’est pas impossible que nous y consacrions un article)
Voici donc les minimas demandés par l’IAAF en 2015 pour participer aux Jeux Olympiques
Ils ont depuis été corrigé sur certaines épreuves et aujourd’hui, cela donne cela :
(pour ceux qui veulent aller plus dans le détails, vous trouverez tous les minimas ici)
L’an dernier, Sergei Bubka alors vice-président de l’IAAF déclarait “Toutes les disciplines de l’athlétisme doivent être traité de la même façon”
Pour notre étude, nous nous sommes basés sur le bilan fin 2015 (le 2e tableau ci dessus) et sur les bilans 2015 publiés sur le site de l’IAAF en les limitant à 3 athlètes par pays
Cela nous donne 1552 athlètes qualifiables dont 802 hommes pour 750 femmes
Le nombre d’épreuves n’étant pas le même chez les hommes et chez les femmes, cela nous donne finalement en moyenne 38,2 Homme contre 37,5 femmes (un chiffre relativement identique)
On est donc globalement équitable en terme de parité
Penchons nous maintenant sur une analyse par épreuve
Différence de traitement de l’IAAF
Avant de commencer une analyse plus poussée, il est important de noter que dans le document de l’IAAF, il y a des objectifs de participants différents selon les épreuves (donc de fait une inégalité sur les minimas)
Ainsi, l’IAAF vise :
– 56 athlètes sur 100m et 200m
– 48 athlètes sur 400m et 800m
– 45 athlètes sur Steeple et 1500m
– 40 athlètes sur les haies
– 32 athlètes sur les concours et épreuves combinées
C’est à dire que sur ces épreuves (et uniquement celles là),l’IAAF prevoit d’inviter les athlètes qui n’aurait par réalisé les “minimas” mais qui serait dans les premiers du bilan
Constat par groupe d’épreuve
Pour cette partie de notre analyse, nous avons regroupés les épreuves de la façon suivantes :
– Sprint : épreuves du 100m, 200m et 400m
– Demi-Fond : épreuves du 800m et du 1500m
– Fond : épreuves du 3000m steeple, du 5000m et du 10000m
– Haies : épreuves du 100m haies dames, 110m haies hommes et 400m haies
– Marche : épreuves du 50km marche homme et 20km marche
– Sauts : épreuves du saut en longueur, saut en hauteur, triple saut et saut en hauteur
– Lancers : épreuves du lancer de javelot, lancer de disque, lancer de marteau et lancer de poids
– Combinés : épreuves du décathlon homme et de l’heptathlon femme
Lorsqu’on analyse rapidement, on voit immédiatement, une sur-représentation des épreuves de courses (et marche) par rapport au concours
Sur la base des minimas actuels, on obtient le nombre de qualifiables suivant :
Il y a donc 1,5 fois plus de coureurs qualifiables que d’adepte des concours
Constat par épreuve
Si on refait le même constat par épreuve, on obtient le tableau suivant :
Encore une fois, on constate d’énormes disparité, il est 2,5 fois plus “facile“ de sa qualifier au 200m qu’au marteau par exemple (et même 3,2 fois plus “facile” si on est un homme)
Pourquoi de tel écart ?
Une partie de la réponse se trouve déjà dans la document qui servit à créer les minimas, en effet, si on vise 56 coureurs de 100m contre 40 sauteur en longueur par exemple, il est normal de trouver un écart dans les minimas entre ces deux épreuves pourtant, cela n’explique pas la totalité de l’écart.*
En effet, si on reste sur notre exemple 100m Vs Longueur, il devrait être 1,4 fois plus facile de se qualifier sur 100m qu’à la longueur, hors, on a un ratio de 2
L’explication pourrait être sur la disparité des pratiques (il est effectivement plus facile de “former” un coureur de 100m qu’un sauteur en longueur)
Pourrait-on imaginer des minimas plus justes ?
Si on voulait traiter avec une pure égalité, les différentes épreuves, il serait facile d’appliquer une simple règle statistique : ainsi nous avons pondu des minimas en prenant soit les 36 premiers du bilans disponibles ci dessous (en rouge les minimas durcit et en vert les minimas adoucit)
Mais ces minimas ne prennent pas en compte les objectifs affichés de l’IAAF par épreuve, nous avons donc imaginés ce que cela donnerai avec les objectifs IAAF soit entre 32 et 56 athlètes suivants les épreuves, cela donnerai cela :
Que peut-on en conclure ?
Il est important avant de conclure de noter qu’à notre connaissance, l’IAAF pour la création des minimas se base sur non pas le bilan de l’année précédente mais sur le bilan de plusieurs années précédentes (il nous semble 2 mais il n’est pas impossible que cela soit 3)
Compte tenu de ce fait, on peut constater que :
– Si on veut traiter de façon rigoureusement identique les épreuves entre elle (donc le même nombre de qualifiés), il y a des écarts très important entre les disciplines
– Si par contre, on se fit sur les objectifs en terme de participation de l’IAAF, les minimas semblent juste (ormis la marche qui semble être un cas particulier, on aurait d’ailleurs probablement eut les mêmes écart sur le marathon)
Quand nous avons lancé cette étude, nous étions persuadé que nous aurions des résultats qui prouverait une inégalité de traitement, force est de constater que ce n’est pas le cas
Le point plus : Et qu’en est-il de la France ?
En France, la politique de la FFA en ce qui concerne les minimas est plus simple : l’objectif est de prendre tous les “demi-finalistes” (dixit la fédé) soit les athlètes qui serait dans 16 premiers (toujours à 3 par épreuve) : alors, cette règle est elle respectée ? (toujours pareil sur notre schéma : rouge veut dire que les minimas devrait être durcît, vert qu’ils devraient être adoucît)
Cette fois-ci aussi, les résultats sont très surprenants : la France est connu pour ces minimas très exigeant mais en analysant les minimas annoncé et le mode de calcul annoncé, il devraient être encore plus difficile si la FFA s’en tenait à 16 au bilan !
Encore une fois, cette étude prouve qu’on peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut
Quand on lis les statut de l’IAAF (qui propose les minimas olympiques au CIO), on est tenté de se dire que non, les minimas sont égaux entre les disciplines de l’athlétisme puisque l’IAAF a mit dans ses objectifs l’égalité entre les disciplines.
Pourtant quand on regarde un championnat (olympique ou pas) à la télé, une chose semble sauter au yeux : il y a plus de participants dans certaines épreuves que dans d’autres.
Alors est-ce lié aux minimas ? Ou tout simplement que personne ne veut faire ces épreuves ?
Athled a mené l’enquête !
Avant toute chose, il est important que noter que notre article se base sur les minimas IAAF/CIO, nous n’avons pas voulu pousser le vice à analyser les minimas franco-français (mais il n’est pas impossible que nous y consacrions un article)
Voici donc les minimas demandés par l’IAAF en 2015 pour participer aux Jeux Olympiques
Ils ont depuis été corrigé sur certaines épreuves et aujourd’hui, cela donne cela :
(pour ceux qui veulent aller plus dans le détails, vous trouverez tous les minimas ici)
L’an dernier, Sergei Bubka alors vice-président de l’IAAF déclarait “Toutes les disciplines de l’athlétisme doivent être traité de la même façon”
Pour notre étude, nous nous sommes basés sur le bilan fin 2015 (le 2e tableau ci dessus) et sur les bilans 2015 publiés sur le site de l’IAAF en les limitant à 3 athlètes par pays
Cela nous donne 1552 athlètes qualifiables dont 802 hommes pour 750 femmes
Le nombre d’épreuves n’étant pas le même chez les hommes et chez les femmes, cela nous donne finalement en moyenne 38,2 Homme contre 37,5 femmes (un chiffre relativement identique)
On est donc globalement équitable en terme de parité
Penchons nous maintenant sur une analyse par épreuve
Différence de traitement de l’IAAF
Avant de commencer une analyse plus poussée, il est important de noter que dans le document de l’IAAF, il y a des objectifs de participants différents selon les épreuves (donc de fait une inégalité sur les minimas)
Ainsi, l’IAAF vise :
– 56 athlètes sur 100m et 200m
– 48 athlètes sur 400m et 800m
– 45 athlètes sur Steeple et 1500m
– 40 athlètes sur les haies
– 32 athlètes sur les concours et épreuves combinées
C’est à dire que sur ces épreuves (et uniquement celles là),l’IAAF prevoit d’inviter les athlètes qui n’aurait par réalisé les “minimas” mais qui serait dans les premiers du bilan
Constat par groupe d’épreuve
Pour cette partie de notre analyse, nous avons regroupés les épreuves de la façon suivantes :
– Sprint : épreuves du 100m, 200m et 400m
– Demi-Fond : épreuves du 800m et du 1500m
– Fond : épreuves du 3000m steeple, du 5000m et du 10000m
– Haies : épreuves du 100m haies dames, 110m haies hommes et 400m haies
– Marche : épreuves du 50km marche homme et 20km marche
– Sauts : épreuves du saut en longueur, saut en hauteur, triple saut et saut en hauteur
– Lancers : épreuves du lancer de javelot, lancer de disque, lancer de marteau et lancer de poids
– Combinés : épreuves du décathlon homme et de l’heptathlon femme
Lorsqu’on analyse rapidement, on voit immédiatement, une sur-représentation des épreuves de courses (et marche) par rapport au concours
Sur la base des minimas actuels, on obtient le nombre de qualifiables suivant :
Il y a donc 1,5 fois plus de coureurs qualifiables que d’adepte des concours
Constat par épreuve
Si on refait le même constat par épreuve, on obtient le tableau suivant :
Encore une fois, on constate d’énormes disparité, il est 2,5 fois plus “facile“ de sa qualifier au 200m qu’au marteau par exemple (et même 3,2 fois plus “facile” si on est un homme)
Pourquoi de tel écart ?
Une partie de la réponse se trouve déjà dans la document qui servit à créer les minimas, en effet, si on vise 56 coureurs de 100m contre 40 sauteur en longueur par exemple, il est normal de trouver un écart dans les minimas entre ces deux épreuves pourtant, cela n’explique pas la totalité de l’écart.*
En effet, si on reste sur notre exemple 100m Vs Longueur, il devrait être 1,4 fois plus facile de se qualifier sur 100m qu’à la longueur, hors, on a un ratio de 2
L’explication pourrait être sur la disparité des pratiques (il est effectivement plus facile de “former” un coureur de 100m qu’un sauteur en longueur)
Pourrait-on imaginer des minimas plus justes ?
Si on voulait traiter avec une pure égalité, les différentes épreuves, il serait facile d’appliquer une simple règle statistique : ainsi nous avons pondu des minimas en prenant soit les 36 premiers du bilans disponibles ci dessous (en rouge les minimas durcit et en vert les minimas adoucit)
Mais ces minimas ne prennent pas en compte les objectifs affichés de l’IAAF par épreuve, nous avons donc imaginés ce que cela donnerai avec les objectifs IAAF soit entre 32 et 56 athlètes suivants les épreuves, cela donnerai cela :
Que peut-on en conclure ?
Il est important avant de conclure de noter qu’à notre connaissance, l’IAAF pour la création des minimas se base sur non pas le bilan de l’année précédente mais sur le bilan de plusieurs années précédentes (il nous semble 2 mais il n’est pas impossible que cela soit 3)
Compte tenu de ce fait, on peut constater que :
– Si on veut traiter de façon rigoureusement identique les épreuves entre elle (donc le même nombre de qualifiés), il y a des écarts très important entre les disciplines
– Si par contre, on se fit sur les objectifs en terme de participation de l’IAAF, les minimas semblent juste (ormis la marche qui semble être un cas particulier, on aurait d’ailleurs probablement eut les mêmes écart sur le marathon)
Quand nous avons lancé cette étude, nous étions persuadé que nous aurions des résultats qui prouverait une inégalité de traitement, force est de constater que ce n’est pas le cas
Le point plus : Et qu’en est-il de la France ?
En France, la politique de la FFA en ce qui concerne les minimas est plus simple : l’objectif est de prendre tous les “demi-finalistes” (dixit la fédé) soit les athlètes qui serait dans 16 premiers (toujours à 3 par épreuve) : alors, cette règle est elle respectée ? (toujours pareil sur notre schéma : rouge veut dire que les minimas devrait être durcît, vert qu’ils devraient être adoucît)
Cette fois-ci aussi, les résultats sont très surprenants : la France est connu pour ces minimas très exigeant mais en analysant les minimas annoncé et le mode de calcul annoncé, il devraient être encore plus difficile si la FFA s’en tenait à 16 au bilan !
Encore une fois, cette étude prouve qu’on peut faire dire aux chiffres ce que l’on veut
Dans la guerre sans merci que se livrent les clubs français pour attirer les meilleurs coureurs, c’est Sotteville qui vient de frapper fort en faisant signer Mahiedine Mekhissi-Benabbad
Depuis plusieurs mois, on savait que Mekhissi-Benabbad en avait terminé avec Reims mais il était bien difficile de dire quel club pourrait accueillir l’un des favoris des prochains jeux olympiques
Au coeur d’un projet de créer un gros club autour de Rouen, Mekhissi-Benabbad rejoint donc le Stade Sottevillais 76 qui renforce encore son équipe !
Au cœur de sa saison, nous avons déjà rencontré Brice à deux reprise pour évoquer sa structure d’entrainement (ici) et son athlétisme (ici)
Pour clore cette série d’interview, nous avons voulu nous concentrer sur l’homme, son image publique mais aussi son image privé, pour cela nous lui avons posé les questions même celles qui pourraient fâcher et nous avons aussi interviewé certains de ses proches !
Athled : “Bonjour Brice, une question qui intéressera nos nombreuses lectrices et quelques un de nos lecteurs, es-tu un cœur à prendre ? Plus sérieusement, tu es papa depuis peu [un cadeau de noël légèrement en retard] et d’après nos « sources » papa heureux, qu’est-ce qui a changé depuis l’arrivée d’Andrea ? un changement de motivation ? de fraicheur physique ? ou d’approche mentale peut-être ?”
Brice Leroy : “Tes sources sont bonnes ! À la naissance de ma fille, chaque jour on me posait cette question ” c’est le plus beau jour de ta vie ? “ et chaque jour je répondais ” oui aujourd’hui c’est le plus beau jour de ma vie “. 4 mois plus tard si tu me poses la même question je te répondrai la même chose. Chaque jour est le plus beau jour de ma vie …
Je suis tellement fier de la maman, d’avoir porté la petite durant 9 mois, le courage qu’elle a eu lors de l’accouchement et l’amour qu’elle porte à Andréa au quotidien . C’est elle qui s’en occupe des couches, des biberons, du bain … c’est une femme parfaite !
Le plus important dans ma vie ce n’est plus le rêve JO ou un titre de champion de France mais bien le bonheur de ma famille que tout le monde soit en bonne santé et qu’on profite de cette magnifique vie à 3. Comme le dit souvent Ghani Yalouz ” ça reste que du sport “ .
Bon je m’arrête la car je suis capable d’écrire un livre sur ma femme et ma fille ” [rires]
Athled : “Pourtant, avec des changements de clubs « régulier », tu as la réputation d’être « instable », alors, en toute franchise, pourquoi ces changements réguliers ? Besoin de voir du pays ? appât du gain ? grain de folie ? ”
Brice Leroy :
“Le plus important pour moi c’est de progresser sur 800m et de briller avec le maillot bleu blanc rouge quand je le porte.
Mes choix de changement de coach ou de club se portent là dessus. A partir du moment ou je n’ai plus le sérieux du coach ou le financement d’un club alors je saisie d’autres opportunités.
Le projet sportif est une priorité pour moi. Malheureusement aucun club n’est professionnel en France. Nous sommes dans un sport amateur alors que la fédé nous demande des exploits surhumains ( oui je vous assure que 1’45″10 c’est hot )
Quand tu fais partie des seconds couteaux, tu es un électron libre ! Donc à moi de faire les bons choix.”
[il réfléchit]
Souvent on se fait amadouer par des paroles de coach qui te dit “tu feras ça avec moi et au final tu es à 2secondes de se qu’il t’annonce…” ou bien un club qui t’annonce à l’année “tu auras tant et finalement tu n’as que la moitié … ”
La réputation de mec instable c’est athled qui le dit … Mais est ce que athled payera mes stages, mon loyer, mes déplacements, ma nourriture, mes équipements, la crèche … ? Je ne pense pas et grâce à mon instabilité je peux vivre sereinement.
[il cherche ses mots]
On ne critique pas une personne qui change d’entreprise pour avoir un meilleur salaire ou de meilleures conditions. C’est ce qui dicte mes choix mais j’espère avant tout réaliser une belle perf cette année.“
Athled : « Que fais-tu de tes journées quand tu ne t’entraine pas ? as-tu un travail d’appoint ? des études en cours ? ”
Brice Leroy : “Non pas d’étude et je suis en congé sans solde à Décathlon Istres. En général quand je ne double pas, je m’entraîne tous les matins puis vient la sieste. Ensuite je m’occupe de ma fille pendant que la maman essaie de souffler un peu.”
“Et si tu veux qu’on entre dans les détails, je joue 1h à la play, ma douche dure 15’ sous l’eau bouillante et à 19h30 je regarde TPMP”
Athled : “On t’envoie en stage pendant 1mois avec un seul objet loisir possible qu’amène tu ? ”
Brice Leroy : “Si on est 90 Le jeu de carte loup garou et si je suis seul la playstation 4 direct. Mais cette année je suis resté 3 semaines à font Romeu sans play ni ordi ! ”[rires] “Méthode japonaise de se couper du monde.”
Athled : “Ton péché mignon niveau nourriture ? quel est l’aliment dont il faut que tu te passes en tant que sportif de haut niveau et pour lequel tu as du mal ? attention, nous avons nos « sources »”
Brice Leroy : [Il explose de rire]
“Mes excès au McDo … Sur Istres je suis leur meilleur client ! Sans déconner je t’assure je suis accro au big mac 😊 j’ai un record de 10 big mac mangé en 1h !” [nos sources faisaient état effectivement de ce genre de record]
“Mais depuis cette année j’ai réduit ma consommation de mcdo je passe de 5 à 6 mcdo par semaine à 2 mcdo par mois. ”
Un repas de stage selon Brice !
Athled : “Qu’est-ce que tu ne pourrais pas avaler même si on te forçait ?”
Brice Leroy : “Du Whisky ! Je le dégueule.”
Athled : “Quel est le dernier film que tu as vu ?”
Brice Leroy : “No pain No gain et le prochain que je vais voir à sa sortie c’est warcraft.”
Athled : “On t’avait prévenu, question qui fâche, quel est le dernier livre que tu as lu ? ”
Brice Leroy : [interrogatif] “Heu, cela doit être Cyrano de Bergerac en 4ème ”
Athled : “Quel est le dernier jeux vidéo que tu as essayé ?”
Brice Leroy : “FIFA 16 / call of duty la base”
Athled : “Nous avons souvent essayé de te débaucher sur Athled, tu as eu un pseudo il y a quelques temps, tu n’interviens plus mais nous savons que tu nous lis toujours souvent, qu’est-ce que tu aimes y trouver ?
Brice Leroy : « Oui mon pseudo était demifonteam ! Punaise ça ne me rajeunit pas car avec des amis on avait créé un blog demifonteam ( Florian carvalho, Antoine Dudek, Mehdi Bouffraine, Kevin Mabiongo et moi).”
[il a des étoiles dans les yeux]
“Je lisais déjà athled avant de créer le pseudo et un jour schpountz a remballé un jeune qui demandait conseil. Ça m’avait foutu en pétard” [Rires].
“Avant je lisais beaucoup le forum maintenant un peu moins … Le seul truc que j’aime bien sur athled c’est les postes de candide savoir les résultats de meeting, les starts list … C’est vraiment utile !”
“Sur athled tu es capable d’avoir un résultat avant même qu’il soit sur le site de la fédé c’est vraiment génial et ça j’aime ! ”
“ Athled c’est un peu comme closer tu es au courant de tout ” [rires]. “en fait c’est un forum de voyeur” [rires à nouveau]
Athled : “Et qu’est-ce que tu n’aime pas y trouver ?”
Brice Leroy : [très affirmatif]
“Trop de sujet sur le dopage et encore ça c’est calmé . On fait un sport où les gens aimeraient savoir les entraînements des uns et des autres.”
“Prenons exemple sur les US. I lets run ,Flo track, communiquent sur l’entraînement mais en France il n’y a rien de ça. L’entraînement est tabou et je trouve ça dommage qu’on y trouve pas ça sur Athled.”
“Après beaucoup de personnes taclent sans réellement savoir le fond du problème ou de la situation. ça reste un forum de discussion de bar sans vraiment être intéressant …
Chacun a ses opinions sur les choix ou résultats d’athlètes mais sachez qu’avant de débattre, derrière chaque athlète ( peu importe le niveau) il y a d’énormes sacrifices fait dans la vie perso et des heures d’entraînement.
Parlez plus d’athlé et moins des à coté ”
Athled : “Avant de se quitter Brice, qu’est-ce qu’on aurait dû te demander et qu’on a oublié ?
Brice Leroy : « « En cas de qualification au JO, t’invite la communauté Athled à boire une bière et fumer une chicha melon ? », j’aurais répondu Avec grand plaisir les trou duc” [il s’agit d’une imitation d’un de ses humoristes préféré]
“Encore merci pour cette interview, Je souhaite longue vie à athled et après cette itw, j’accepte l’étiquette du mec instable au sens figuré.”
Pour ceux qui souhaitent aider Brice, vous pouvez vous rendre à http://riopower.me/fr/brice pour l’aider dans sa campagne de sponsoring.
Pour aller plus loin dans la connaissance du phénomène Brice Leroy, nous avons souhaiter interviewé certains de ces proches, dans cette optique, nous avons contacté quelques proches de Brice avec une question simple : “si tu devais parler de Brice, que dirai-tu ?”
Le point sportif par Yoan Kowal (Champion d’Europe du 3000m steeple qui partage ponctuellement des entrainements avec Brice) :
“Brice est un athlète talentueux, très rapide qui a clairement des déficits en foncier. Il est capable de grande chose s’il arrive à s’imposer un régime de vie encore plus strict [notamement sur ses exploits culinaires]”.
“J’aurais aimé m’entrainer avec lui une année quand je privilégiais le 1500m, cela nous aurait fait du bien à tous les deux je pense.”
“Je lui ai déjà dit [ils sont tous les deux actuellement à Font Romeu] mais il faut qu’il se donne une année à 100% dans son projet, au moins il n’aura pas de regret”
“Humainement, nous nous sommes rapprochés avec la paternité et il a beaucoup murit cette année, que cela continue, je lui souhaite le meilleur”
Le point copaing par JB Poppe (membre de l’équipe d’Amiens de Hockey sur Gazon [en nationale 1] et qui a connu Brice dans des aventures que nous tairons en ligne) :
“Brice sur Amiens ? je me souviens, ce n’était que soirée FIFA/Pizza/Bonbons après des séances lactiques terminées en PLS.”
“A l’époque, il était aussi mauvais à FIFA qu’en secteur aérobie !”
“Par contre dans la vie de tous les jours, il a le cœur sur la main et une ambition sans faille !”
“Une amitié remplie de bon souvenirs !”
Un autre point copaing par Arnaud Michel (Equipe de France militaire de Cross qui s’est entraîné avec Brice quelques années et qui est le parrain de sa fille) :
« Brice, Beaucoup en parlent mais au final combien le connaissent réellement ?”
“Il est têtu, ça on ne peut pas lui enlever, dans l’excès aussi dans le bon comme dans le mauvais, ce qui lui a valu de faire des erreurs et que désormais avec toute cette expérience engrangée il met toutes les chances de son côté.”
Brice, avant toute chose, c’est un garçon très attachant, un bosseur, un acharné de l’entraînement sans limite, aucune !“
« Qui même si on venait à lui mettre des batons dans les routes arrivera à surmonter n’importe quel obstacle pour atteindre son objectif : c’est sa grande force !”
“Dorénavant père de famille, il a réussi à trouver l’équilibre nécessaire dans sa vie ainsi qu’une certaine forme de sérénité qui pouvait lui faire défaut par le passé.”
“Nulle doute que les performances cet été seront à la hauteur de son investissement pour réaliser son rêve, c’est maintenat ou jamais !”
le point au quotidien par Céline Pradet (compagne de Brice et athlète de niveau inter-regional/national) :
“Lorsque nous nous sommes rencontrés au régionaux de cross, disons que ce ne sont pas ses qualités de crossman qui m’ont séduite mais plutôt ses beaux yeux bleus et son sourire sympathiques (un parfait piège à minettes !!!).”
“J’ai ensuite découvert un garçon écorché par un passé un peu difficile ne faisant confiance qu’à lui même ; mais un éternel optimiste ainsi qu’un homme courageux.”
“Animé par son rêve de HO, je suis toujours impressionnée par l’énergie qu’il deploie à l’entrainement repoussant sans cesse ses limites. C’est à la fois un athlète excessif centré sur lui même, avec un grain de folie et un formidable papa, un conjoint responsable et généreux. Je suis admirative de l’athlète mais surtout firère de l’homme qu’il est”